フランス社会党の2012年大統領選予備選結果とこれからの注目点

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EN DIRECT. 2,86 millions de votants ont participé au 2e tour de la primaire
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P.Th. | Publié le 17.10.2011, 07h13 | Mise à jour : 15h33

Le candidat «normal» l'a emporté. Avec 56,6% des suffrages exprimés contre 43,4% à sa rivale, selon des résultats définitifs portant sur 2 860 157 de votants, François Hollande portera les couleurs du Parti socialiste dans la course à la présidentielle de 2012.

Dimanche soir, le député de Corrèze confiait : «Je suis investi par un vote, une confiance militante et un rassemblement politique dans mon propre parti et au delà.»

Aussitôt, il précisait également que sa campagne ne serait pas «bicéphale», avec d'un côté le candidat investi et de l'autre le parti, dont Martine Aubry reprend la tête. «Il n'y aura pas deux campagnes mais il n'y aura pas une campagne avec double commandement. Les leçons (NDLR: de 2007) ont été tirées et apprises. Nous avons besoin d'un lien et d'une articulation avec le parti. Les signes de ce soir ont été les bons avec un candidat qui est dans son parti et nulle part ailleurs et un parti avec sa première secrétaire qui est au service du candidat», expliquait-il à l'AFP après l'annonce de sa victoire.

Suivez minute par minute les réactions à cette victoire de François Hollande :

15h30. Les résultats définitifs ont été validés. Avec 56,57% des suffrages exprimés contre 43,43% à sa rivale, François Hollande a été désigné par le PS. 2 860 157 de votants se sont mobilisés, soit un gain, selon les informations du Parisien, d'un million d'euros supplémentaire.

14h35. François Hollande, un homme «intelligent» et «plein d'esprit» mais sans expérience du pouvoir, écrivent les quotidiens américains. «M. Hollande est intelligent, plein d'esprit, instruit dans les écoles de l'élite française mais sans expérience gouvernementale, comme ses adversaires le rappellent constamment», écrit le «New York Times». François Hollande est «plus un homme de l'ombre, générateur de consensus, qu'un visionnaire», écrit pour sa part le «Washington Post». Il a «une approche qui fait penser à celle de M. Mitterrand qui se présentait lui-même comme la force tranquille», note enfin le «Wall Street Journal».

14h33. «Nicolas Sarkozy participera le 24 octobre, sur TF1 et sur France 2, à une émission spéciale, face à Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut», selon Renaud Revel, rédacteur en chef média à «L'Express».

14h12. Frédéric Nihous écrit au président du CSA. Le candidat à la présidentielle de CPNT (Chasse Pêche Nature Traditions) déplore : «Candidat déclaré à l’élection présidentielle depuis le 17 juin dernier, je n’ai été invité, en quatre mois, à strictement aucune émission de télévision et à aucune émission de radio. De tous les candidats à la présidence de la République, je suis le seul dans ce cas !» Il demande donc, dans sa lettre ouverte, à Michel Boyon de «rappeler les radios et télévisions à leur devoir d’équité».

13h56. Les écologistes n'entreront pas au gouvernement en cas de victoire de la gauche en 2012 «s'il n'y a pas de compromis acceptable trouvé» avec le PS sur une sortie du nucléaire. C'est en tout cas ce qu'affirme le député EELV (Europe Ecologie-Les Verts), Noël Mamère, sur France 2. «Nous avons en face de nous des responsables politiques qui sont très timides sur une sortie progressive et programmée du nucléaire, et nous leur disons de manière très claire, aujourd'hui encore, que s'il n'y a pas de compromis acceptable trouvé sur cette sortie progressive et programmée du nucléaire d'ici 25 ans comme nous le proposons, il n'y aura pas d'écologistes dans le gouvernement», insiste-t-il.

13h23. François Hollande, «champion du monde de l'ambiguïté» et du manque de «courage», selon Jean-François Copé. «La gauche réputée molle et qu'est censé incarner François Hollande n'est en rien la gauche que certains diraient fréquentable pour tel ou tel membre de notre famille politique. Pas du tout !»,assure-t-il, lors d'un point presse au siège de l'UMP, dans une allusion aux craintes de certains responsables de l'UMP, pour qui François Hollande risque d'attirer une partie de l'électorat centriste.

13h22. «J'appelle à élargir la direction du PS à l'équipe de François Hollande», insiste François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon sur Twitter. «Et moi j'appelle a élargir l'équipe de Francois Hollande a la direction du PS», lui répond Sandrine Mazetier, députée de Paris et secrétaire nationale du PS à l'immigration, sur le même réseau social.

13h19. Aubry, candidate préférée des Parisiens. La maire de Lille est arrivée dimanche en tête du second tour de la primaire socialiste à Paris avec 50,25% des suffrages devant François Hollande 49,75%, selon les chiffres définitifs diffusés lundi par le site Les Primaires Citoyennes.

12h50. «Nous souhaitons vraiment avoir une campagne commune, collective et avec une organisation qui nous permette d'associer l'ensemble du parti», explique Stéphane Le Foll. Le bras droit de François Hollande assure qu'il rencontrera d'abord François Lamy, lui-même bras droit de Martine Aubry, avant que les deux finalistes de la primaire ne s'entretiennent.

12h38. Olivier Faure, proche de François Hollande, demande de ne pas «inventer», à propos de la direction du parti, «des problèmes qui n'existent pas». «François Hollande n'a absolument pas besoin d'entrer dans un rapport de forces avec la première secrétaire, ils sont dans une logique de coopération et de collaboration», dit-il. Plusieurs «hollandais» - Julien Dray, Stéphane Le Foll, Gérard Collomb - ont jugé nécessaire que la direction du PS «ne reste pas en l'état» après la victoire de leur champion.

12h07. «Il est nécessaire d'élargir la direction du Parti socialiste à des membres de l'équipe de campagne de François Hollande», demande François Rebsamen dans un communiqué, selon Europe1.fr. Pour le soutien du candidat socialiste, «la belle image du rassemblement donnée hier soir par tous les candidats à la primaire réunis autour de lui, doit se traduire très rapidement dans le nouvel organigramme du Parti Socialiste».

11h59. Alain Lamassoure salue «le pari gagné» de la primaire socialiste et critique son parti qui n'a pas anticipé le succès de cette consultation. «En mobilisant un nombre d'électeurs égal à toutes les voix qu'il avait obtenues lors des élections européennes de 2009 et à 60% de celles de Lionel Jospin à la présidentielle de 2002, le PS a initié un mode de participation démocratique qui s'imposera, à l'avenir, à tous les partis de gouvernement», estime le président de la commission des Budgets du Parlement européen. «Le vainqueur de la primaire en sort doté d'une légitimité qui dépasse son parti et d'un élan que la confrontation limitée aux seuls apparatchiks n'avait pu donner à Ségolène Royal en 2007», souligne-t-il.

11h40. Pour Gérard Collomb, c'est le «grand pardon» au PS, mais il faut «ouvrir des postes» à la direction du Parti. Le sénateur-maire de Lyon se dit, sur Canal +, tout à fait d'accord avec le bras droit de François Hollande, Stéphane Le Foll, qui a affirmé que les choses ne pouvaient rester en l'état au PS, dont Martine Aubry a repris la direction après une parenthèse durant la campagne de la primaire. Il faut donc des proches du député de Corrèze à la direction? «Oui, à des postes importants», répond Gérard Collomb.

11h29. Selon Harlem Désir, «pour affronter cette campagne, il faut que les postes fonctionnels soient renforcés avec de nouveaux responsables». Celui qui a été premier secrétaire par intérim du parti pendant le temps de la campagne de la primaire, laissant ce poste dimanche soir à Martine Aubry, affirme : «En tant que numéro 2 du Parti socialiste, je considère qu'il serait tout à fait normal, et qu'il est même nécessaire d'élargir la direction du parti à l'équipe de notre candidat François Hollande.» «Il faut que la direction du parti soit en symbiose totale avec le candidat pour la réussite de la campagne, ajoute-t-il. Il faut réaliser l'unité jusqu'au sein de la direction du parti. Je suis tout à fait favorable à cette évolution qui est démocratiquement logique et nécessaire en pratique pour l'organisation de la campagne.»

11h17. Pierre Moscovici «remercie tous ceux qui ont contribué à la campagne de Francois Hollande», sur Twitter et prévient qu'«une autre étape commence maintenant».

11h11. François Hollande se rendra à Asnières-sur-Seine ce lundi midi. Le vainqueur de la primaire socialiste doit participer à un rassemblement pour la commémoration du 17 octobre 1961.

11h03. Martine Aubry arrive rue de Solférino. «Je suis au travail dès ce matin, car le seul combat qui compte pour moi, c'est ce combat collectif, lance-t-elle devant les caméras.» Interrogée sur les propos de Stéphane Le Foll, bras droit du vainqueur, selon lequel les choses ne peuvent «rester en l'état» à la direction du PS, la maire de Lille répond : «Nous allons débattre collectivement de toutes les organisations avec François Hollande», mais «je ne pense pas que ce soit son état d'esprit». «La droite ne pourra pas miser là-dessus», poursuit-elle en souriant.«Nous serons tous unis pour battre Nicolas Sarkozy en 2012.» Celle qui retrouve son costume de Première secrétaire du PS assure qu'elle verra François Hollande mais refuse de dire quand. Finaliste malheureuse de la primaire PS, la maire de Lille assure que «la page de la primaire est tournée».

10h51. «Le PS ment à la France quand il prétend recréer des postes» dans la Fonction publique, affirme le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet. «Qui peut prendre au sérieux ce concours Lépine de la démagogie? C'est irresponsable», déclare-t-il, dans un entretien au quotidien «Les Echos».

10h36. Eric Ciotti, député UMP, réagit dans un communiqué. «François Hollande a difficilement réussi à rassembler les électeurs socialistes autour de sa candidature alors que l'ensemble des candidats éliminés au premier tour avait pourtant appelé à voter pour lui. Sans ligne idéologique, il est désormais le prisonnier de ses alliés contre nature», écrit Eric Ciotti, député UMP, dans un communiqué. Pour Nathalie Arthaud, candidate LO à la présidentielle, «l'UMP, le PS et la grande presse vont maintenant nous répéter à l'envi que le match se jouera entre Sarkozy et Hollande». Yves Pietrasanta, président de Génération Ecologie, salue un «personnage du changement, du rassemblement et du respect des différences».

10h33. L'UMP réplique. Et lance, sur son site, les inscriptions pour sa convention intitulée : «Le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu», qui se tiendra ce mardi de 16h30 à 19h.

10h14. «En Europe c'est le chef du parti qui est candidat. Donc Hollande aurait dû être candidat en 2007 et il l'est cinq ans plus tard. Ce n'est que justice», commente Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris, sur Twitter.

10h11. «Que le débat commence», lance Jean-Pierre Chevènement sur son blog. Le sénateur du Territoire de Belfort «félicite François Hollande pour sa victoire aux primaires socialistes, qui permet au débat présidentiel de s'ouvrir» et rappelle que «pour sortir la France de l'impasse, il va falloir parler sérieusement de la crise de l'euro et de la réindustrialisation du pays, condition de la survie de notre modèle social».

10h09. Jean-Jacques Urvoas se dit satisfait. Dans une note publiée sur son blog, le député socialiste du Finistère se félicite car «le résultat ne souffre d’aucune ambiguïté». Pour lui, le résultat du second tour de la primaire est «à l’évidence une validation pour la ligne du rassemblement qu’il (NDLR : François Hollande) a constamment défendu dans cette belle campagne». «C’est dorénavant notre chemin, celui qui permettra de fédérer une majorité de Français pour refermer la parenthèse ouverte en 2007 par Nicolas Sarkozy», poursuit-il.

10h06. Non aux «bagarres», répond Paul Quilès. L'ancien ministre socialiste de la Défense, qui soutenait Martine Aubry, est interrogé par BFMTV sur les propos de Julien Dray préconisant une réorganisation au PS et explique : «Je pense qu'il faut éviter ces choses-là. Ce n'est pas le moment de se livrer à ce genre de bagarres qui ne sont pas de cette époque. Par contre, ce qu'il faut faire et c'est fondamental, c'est l'organisation de la campagne de François Hollande, c'est qu'elle soit sans faille et qu'elle associe tout le monde.»

10h00. Il faut que François Hollande «constitue une équipe et qu'il renouvelle», selon Julien Dray. Interrogé sur RTL, le député PS de l'Essonne, qui avait plaidé dimanche soir pour «un rééquilibrage à l'intérieur de la direction du PS» pour permettre «l'osmose» entre le parti et François Hollande, juge que «c'est au début que ça se passe, il faut mettre en place tout de suite un état d'esprit».

09h28. Martine Aubry de retour rue de Solférino. Elle sera au siège du parti ce lundi à partir de 11h00, assure son entourage. La candidate malheureuse à la primaire socialiste avait repris son titre de Première secrétaire dès dimanche soir, après l'intérim assuré par Harlem Désir. Selon ses proches, elle avait repris possession de son bureau dimanche soir, où elle a reçu divers protagonistes de la primaire. La maire de Lille s'était mise en congé de la tête du PS après son entrée en lice à la primaire le 28 juin.

09h24. Sur le nucléaire, Hollande manque «de sérieux et de clarté», selon Greenpeace. Pour l'organisation écologiste, le candidat socialiste «n'a pas compris les enjeux de la transition énergétique» et ses positions «manquent de sérieux et de clarté», notamment sur l'avenir du nucléaire.

08h47. Marc-Philippe Daubresse oppose le «capitaine inexpérimenté», François Hollande, au «capitaine courageux Nicolas Sarkozy». Dans un communiqué, le secrétaire général adjoint de l'UMP écrit : «Avec la désignation très médiatisée de François Hollande comme candidat du Parti socialiste, les Français qui sont allés voter ont choisi une ligne floue et molle pour reprendre les propos de Martine Aubry qui, elle-même, a subi un lourd désaveu dans cette campagne comme première secrétaire du PS.» «L'inexpérience et le manque d'expérience internationale de M. Hollande sont un sérieux handicap pour tenir fermement la barre du navire France dans la tempête mondiale économique et monétaire», poursuit-il.

08h45. «Je suis content de l'avoir comme adversaire, assure Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République à propos de François Hollande, sur France Inter. Je pense que c'est un bon adversaire car c'est quelqu'un d'extrêmement prudent, assez orthodoxe, pas très audacieux, pas très transgressif.»

08h36. «Il est temps maintenant pour la Droite de monter sur le ring», lance Eric Raoult, député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis), sur Twitter.

08h35. «Ces primaires ont mal tourné», assure Valérie Pécresse sur RMC/BFM TV. «Ça n'a pas été un grand moment de pluralisme», poursuit la ministre du Budget qui déplore que que «l’UMP n’ait pas eu un temps de droit de réponse». A propos de François Hollande, elle assure : «Il est le candidat des socialistes mais l'effet pervers de la primaire c'est qu'il a été engagé dans une spirale de promesses démagogiques.»

VIDÉO. Valérie Pécresse sur RMC/BFM TV

08h29. Le Parti socialiste dispose avec François Hollande d'«un leader incontesté qui peut l'emmener à la présidentielle» pour la première fois depuis Lionel Jospin, estime Pierre Moscovici, coordonnateur de campagne du député de Corrèze. «Là, nous sommes tous autour de lui parce qu'il a reçu cette onction populaire qui lui donne une force incroyable», ajoute le député du Doubs, sur France 2.

08h23. «François Hollande est un homme de grande qualité», assure le maire de Paris, Bertrand Delanoë, sur France Inter. «Donc on peut à la fois être un peu triste, reconnaît le soutien de Martine Aubry, mais en même temps très heureux.» «Entre la gauche solide et la gauche forte, la synthèse n'est pas difficile du tout», insiste-t-il. «Je n'ai jamais été dans une attitude agressive vis à vis de François, qui est un ami», précise le maire de Paris, qui n'a «jamais vu une compétition de personnes se passer aussi correctement». Concernant les attaques d'Aubry dans la dernière ligne droite de la primaire, Bertrand Delanoë répond qu'il garde «le souvenir avant 81 de phrases assez dures sur François Mitterrand». Et de conclure : «Le temps n'est pas aux règlements de compte, le temps est à la fusion des équipes.»

VIDÉO. Hollande «prend acte avec fierté» de sa victoire

08h17. Jean-Luc Mélenchon propose un «débat public» à François Hollande. Interrogé sur France Info, le candidat du Front de gauche à la présidentielle adresse par ailleurs ce message au député de Corrèze : «Je te propose de défendre ensemble que les revenus du capital soient autant taxés que les revenus du travail». Et d'énumérer d'autres thèmes pour des discussions futures, comme la VIe République ou l'écologie.

08h13. Quand Aubry téléphone à Hollande. Comme le révèle Europe 1, c'est lors d'un entretien téléphonique, que la maire de Lille a annoncé au candidat victorieux qu'elle souhaitait l'accueillir dimanche soir sur le perron de Solférino. Durant le discours de cette dernière, François Hollande a commenté «c'est dur», avant de se féliciter de l'initiative de son ancienne rivale.

VIDÉO. Aubry salue la «victoire» de Hollande

07h53. Michel Sapin parle de son ami François Hollande, sur France Inter. «Au service militaire, il fallait agir ensemble, faire quelque chose ensemble», confie l'ancien ministre, compagnon de chambrée du futur premier secrétaire du PS à l'école des officiers d'Angers. «Nous avons écrit un programme de réforme de l'ENA. On avait l'idée qu'il fallait que l'ENA forme des administrateurs au service du peuple, au service de tous et pas simplement considérés comme une petite élite dans son coin qui traficotait ensemble», raconte-t-il également. «Révolutionnaire et en même temps pragmatique: on était dans le réel et on voulait que ça change. Aujourd'hui, c'est toujours le même état d'esprit», assure Michel Sapin. Le plus gros défaut du vainqueur de la primaire? «Il ne sait pas ranger les armoires de chambrée» ou «son bureau», selon lui.

VIDÉO. Pour François Hollande, «le plus dur commence»

07h50. «J'ai l'image de quelqu'un qui a beaucoup de mal à prendre des décisions difficiles», dit Jean-François Copé de François Hollande sur RTL, avant de souligner : «Hier soir, ce n'était pas le 10 mai 1981. Maintenant les choses sérieuses vont commencer, on va rééquilibrer le débat entre la gauche et la droite.» Pour le patron de l'UMP, «maintenant les choses sérieuses vont commencer, on n'est pas en train de préjuger de ce que sera la vraie campagne, mais l'heure des explications est venue, on en a terminé de ces débats lénifiant».

VIDÉO. Jean-François Copé sur RTL

07h45. «Contrairement à ce qui s'est passé en 2006, le rassemblement, l'unité, l'élégance se sont faits dès hier soir, assure Manuel Valls, député-maire d'Evry, sur Europe 1. Et c'est très important, pas seulement pour nous-mêmes mais pour les Français.» «C'était le pacte des primaires : après le débat, la confrontation des idées, vient le temps du rassemblement», poursuit-il avant de préciser : «Il n'y a pas de perdant, il n'y a que des gagnants dans cette affaire-là.» Pour Manuel Valls, «tout commence».

07h35. François Hollande, c'est «monsieur ratisse tout, ramasse tout», selon Christian Jacob président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, qui s'exprime sur Europe 1. Pour lui, le député de Corrèze est «candidat des combinaisons et de l’ambigüité».

VIDÉO. Primaires PS : la victoire de Hollande depuis son QG

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