Alors que l'on célèbre la Convention internationale des droits de l'Enfant, ces droits restent trop souvent bafoués dans le monde, et méconnus en France.
Le droit à la vie, le droit de connaître ses parents, de ne pas être séparé d'eux... Le droit au repos, mais aussi celui de jouer : tels sont quelques-uns des droits fondamentaux définis par la Convention internationale des droits de l'Enfant. Un texte de 54 articles qui, depuis son adoption par les Nations-unies le 20 novembre 1989, a été ratifié par la quasi-totalité des Etats du monde, à l'exception notable de la Somalie... et des Etats-Unis. Alors que les droits de l'enfant sont célébrés, à l'occasion de l'anniversaire de ce texte fondateur, le bilan dans de très nombreux pays du monde reste globalement négatif. En Asie du Sud, avec ses cohortes d'enfants mis au travail à l'âge où d'autres vont à l'école, dans l'Afrique subsaharienne, avec l'image choquante des enfants soldats, trop souvent, l'idée même que les enfants ont des droits relève de la science-fiction. Dans les pays développés eux-mêmes, ces droits sont parfois bafoués.
La France, qui avait ratifié la Convention dès 1990, peut paraître loin de ce tableau encore sombre. Signe de son engagement en la matière, elle s'est dotée par une loi du 6 mars 2000 d'une institution spécifique : celle de Défenseur des enfants, ayant statut d'autorité administrative indépendante, lui garantissant le maximum d'autonomie, et qui a précisément pour rôle de "défendre et de promouvoir les droits de l'enfant tels qu'ils ont été définis par la loi ou par un engagement international comme la Convention internationale des droits de l'enfant". La fonction a été incarnée par Claire Brisset, avant Dominique Versini. L'enfant, 19e priorité La France dispose aussi d'une législation fournie et très protectrice des enfants. "Dans notre pays, la situation des enfants est plutôt enviable", reconnaît volontiers Jean-Pierre Rosenczveig, vice-président du tribunal de grande instance de Bobigny, et à ce titre président du tribunal pour enfants (qui préside également l'association DEI-France : Défense des Enfants International - France). "Mais le combat pour les droits de l'homme en général, et pour les droits de l'enfant en particulier, est un combat qui se joue sur la longue durée. La Convention a mis la barre à un niveau très élevé, en faisant de l'enfant une personne, et pas seulement un objet de protection. Il n'est donc pas étonnant que même un pays comme la France ne soit pas tout à fait au niveau de ces ambitions." Il reste ainsi des points noirs. Les enfants eux aussi sont victimes de la pauvreté, du durcissement du droit des étrangers, du manque de moyens alloués à l'aide au handicap... Et trop souvent encore, des textes législatifs sont adoptés par la France en décalage flagrant avec la Convention. De nombreuses associations s'inquiètent d'ailleurs d'un recul des droits des enfants, quand d'autres thématiques, comme le chômage ou l'environnement, semblent prendre le pas dans l'ordre des préoccupations publiques. Dans un sondage TNS-Sofres réalisé à l'initiative de l'Unicef et de la Fondation pour l'Enfance, des parlementaires ont placé les droits de l'enfant en 19e position... L'existence même de la Convention y apparaît de moins en moins connue des Français ; seul un jeune de 15 à 18 ans sur dix a connaissance de l'existence de ce texte. Des avancées dans les textes, mais... Du côté de la Défenseure des enfants, on veut souligner des avancées : la loi handicap du 11 février 2005, par exemple, qui affirme que tout enfant présentant un handicap doit être inscrit dans l'école de son quartier. Ou encore celle de mars 2007 réformant la protection de l'enfance. Mais ces avancées dans les textes, relativise-t-on aussitôt, ont du mal à se traduire sur le terrain. Il revient en effet aux conseils généraux de les mettre en oeuvre, ce qu'ils ont souvent du mal à faire par manque de budgets. La scolarisation des enfants handicapés peut se limiter à trois petites heures par semaine. Et en cas de handicaps lourds comme l'autisme, trop de familles encore doivent trouver des établissements pour accueillir leurs enfants à l'étranger, notamment en Belgique. "Et que dire des reculs en matière de justice des mineurs ?, s'indigne Dominique Versini. Elle devient de jour en jour plus répressive et moins éducative".
Ironie de l'actualité, l'existence même de Défenseure des enfants est menacée. Un projet de loi prévoit sa suppression ; en son lieu et place serait créé un Défenseur des droits et des libertés auquel seraient également attribuées les prérogatives du médiateur de la République et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Une manière de diluer la défense des droits des enfants, dénoncent de nombreuses associations. Même analyse pour Dominique Versini, vent debout contre cette réforme annoncée. "L'un des trois experts des Nations-Unies qui ont rendu leur analyse sur l'état des droits de l'enfant en France, Hatem Kotrane, professeur de droit à Tunis, était cette semaine en France et s'est dit très inquiet, souligne-t-elle. Il a dit que ce serait une première en Europe, et un recul. Il est impératif que le Défenseur des enfants soit une institution visible et identifiable par les enfants. L'Assemblée nationale doit bientôt lancer une mission parlementaire sur toutes les autorités indépendantes. C'est une très bonne idée : moi je demande une évaluation. Je ne veux pas avoir le couperet de cette injustice qui nous tombe sur la tête". le 20 novembre 2009 à 05:24
Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l'enfant était adoptée à l'unanimité à l'Onu. Vingt ans après, le président de l'Unicef France souligne les progrès accomplis et les défis à relever. Entretien En vingt ans, quels ont été les plus grands progrès ? Le plus encourageant, c'est l'amélioration de la survie des enfants de moins de 5 ans. Dans le monde, on est passé de 12,5 millions de morts par an, en 1990, à 8,8 millions en 2008. Ensuite, la progression de la scolarisation. Le retard des filles, en primaire, a été en grande partie comblé. L'accès à l'eau potable s'est aussi amélioré pour plus de 1,6 milliard de personnes. Enfin, les problèmes d'exploitation sexuelle et au travail, ainsi que la violence sont mieux pris en compte. Et vous pensez que la Convention y est pour beaucoup ? Notez que la situation de l'enfant a considérablement varié au cours des siècles et selon les pays. Au terme de dix ans de travail, la Convention a permis de fixer un standard avec une approche universelle. En 54 articles, elle affirme les droits fondamentaux de la population la plus vulnérable : « L'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. » Tous les états ¯ États-Unis et Somalie exceptés ¯ l'ayant ratifiée, nous avons une base de dialogue solide avec les gouvernements. Mais il reste encore beaucoupà faire... Le plus important, c'est de lutter contre la pauvreté. Un drame aggravé par la crise. Les transferts des travailleurs immigrés sont en baisse. Les budgets alloués à la santé et à l'éducation se resserrent. Les contributions des pays riches diminuent. Selon la Banque mondiale, la crise devrait se traduire par 55 000 à 90 000 décès supplémentaires d'enfants par an. Et la France ? Des progrès ont été accomplis, à l'image de l'alignement de l'âge légal de mariage des filles sur celui des garçons, à 18 ans, pour lutter contre les mariages précoces. Mais il reste encore des problèmes, comme l'échec scolaire, qui touche 150 000 jeunes par an, ou le durcissement de la justice des mineurs. La suppression annoncée de la Défenseure des enfants est aussi un grand sujet d'inquiétude. Nous risquons de perdre notre principale alliée. La France a la chance d'être un pays jeune. Cela l'oblige à avoir une vraie vision de l'avenir de nos enfants. C'est notre seule façon de construire un futur réussi.
La Convention internationale des droits de l'enfant a été adoptée à l'unanimité par l'assemblée générale de l'ONU à New York le 20 novembre 1989. Elle a ensuite été ratifiée par la quasi-totalité des pays du monde, à l'exception notable des États-Unis, la peine de mort et la prison à vie y étant encore applicables à des mineurs dans certains États. Le préambule de cette convention reconnaît que « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection ... (途中まで) Cha. Do.
Un rapport de l’Unicef revient sur l’impact de la Convention des droits de l’enfant, à l’occasion des 20 ans de son adoption par les Nations Unies C’est un traité souvent bafoué, insuffisamment appliqué, volontairement oublié, mais qui reste une référence. La Convention des droits de l’enfant s’enracine peu à peu dans les esprits des gouvernements et des institutions. Vingt ans après son adoption, le document est devenu le traité relatif aux droits de l’homme le plus largement ratifié, avec 193 États parties. Seuls la Namibie, faute de disposer d’une autorité reconnue à l’ONU, et les États-Unis, peu portés à parapher des traités internationaux, manquent à l’appel.
L’Unicef, le fonds des Nations Unies pour l’enfance, a dressé un bilan encourageant de l’application de la Convention dans un rapport publié jeudi 19 novembre. « Le traité a exercé une influence profonde sur les législations politiques et les programmes nationaux… Il a été à l’origine de progrès marqués en termes de survie, de développement », insiste les auteurs en préambule. Les 54 articles de loi qui définissent les droits des enfants ont « imposé des normes, un modèle de prise en charge des enfants pour les États et les institutions », résume Jacques Hintzy, président d’Unicef France.
Des pays continuent malgré tout de reléguer la convention en arrière-plan de leur droit interne. « En Iran, la charia passe avant le traité », note le juriste Emmanuel Decaux. Au cours des vingt dernières années, environ 70 États ont cependant modifié leurs législations pour s’adapter au document des Nations Unies. Certains ont suivi les recommandations formulées par le Comité des droits de l’enfant. Cette instance onusienne, chargée de suivre l’application des textes, réceptionne les rapports sur la situation des jeunes, envoyés par les États signataires tous les cinq ans. "Pas de vrais mécanismes de contentieux" « Le traité ne prévoit pas de vrais mécanismes de contentieux, tempère Jean-Claude Legrand, responsable de l’Unicef en Europe de l’Est et en Asie centrale. Mais cela reste un levier pour négocier avec les gouvernements, soucieux de préserver leur image. » De nombreux régimes, même les moins démocratiques, accordent ainsi une attention accrue à la maltraitance la plus extrême : l’exploitation sexuelle des mineurs, les enfants-soldats, ou le travail forcé. « Des progrès notables ont été accomplis en matière de protection des enfants », conclut le rapport.
La prise en charge des maladies et de l’éducation a connu des avancées spectaculaires. Le nombre annuel de décès d’enfants de moins de 5 ans est passé de 12,5 millions en 1990 à 9 millions en 2008. Des millions de vie ont été sauvées grâce à la vaccination contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et autres maladies. Plus de 90 % des élèves des pays en développement terminent l’école primaire aujourd’hui. « Mais 24 000 enfants meurent chaque jour de causes qui sont pourtant en grande partie évitables », insiste le rapport. Les réalités économiques du moment n’inclinent guère à l’optimisme Au total, environ un milliard d’enfants restent privés d’au moins un de leurs droits élémentaires, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. « Il existe des domaines où il n’y a pas de progrès », déplore Jacques Hintzy. C’est le cas en particulier de la survie de la mère à l’occasion d’une naissance : le nombre de décès stagne aux alentours de 500 000 par an depuis vingt ans. En matière d’éducation, les bons résultats du primaire ne se vérifient pas au secondaire. « L’application de la convention passe dorénavant par des progrès structurels importants à l’intérieur des pays du Sud », estime Jacques Hintzy.
Les réalités économiques du moment n’inclinent guère à l’optimisme. « La crise a entraîné des diminutions de 20 % dans les budgets consacrés à la santé et à l’éducation de nombreux pays », rapporte Jean-Claude Legrand, responsable de l’Unicef en Europe de l’Est et en Asie centrale. La Banque mondiale parle de 50 000 à 90 000 décès infantiles supplémentaires, principalement dus à la malnutrition. « La pauvreté, le sida et les conflits armés, rappelle Jacques Hintzy, menacent les droits des enfants ».
C’est aujourd’hui l’anniversaire de cette Convention, majeure... vu son âge. Majeure aussi pour avoir été ratifiée par 191 pays, c’est-à-dire tous... sauf la Somalie et les Etats-Unis ! L’occasion ou jamais de rappeler ce qui est écrit dedans.
Pour les grands, voici le texte intégral de la Convention des internationales des droits, à télécharger en PDF ici, sur le site de l’Unicef, en 54 articles, affirmant les droits fondamentaux de ceux qu’on définit comme des enfants, à savoir les moins de 18 ans. Droit d’avoir un nom, une famille, une nationalité, d’être protégé contre toute forme de violence ou de mauvais traitements, d’être soigné, choyé, d’aller à l’école, droit de s’exprimer librement... et droit de jouer ! Pour les enfants (et les flemmards), la Convention est résumée, condensée, compilée, ci-après, en 10 points, dix droits, à écouter en famille.
Les 10 droits de l’enfant, dans les voix de Bianca (10 ans), Lorette (8 ans), Nestor (6 ans) et Jade (5 ans) (1'30")
Des droits respectés ?
Loin de là. Mais l’Unicef rappelle des chiffres encourageants : 13 millions d’enfants mourraient par an dans les années 90, 8,4 millions aujourd’hui, notamment en raison des campagnes de vaccination. De plus, 95 millions d’enfants ne vont toujours pas à l’école aujourd’hui. Mais ils étaient 115 millions il y a vingt ans !
La Convention internationale des droits de l’enfant fête aujourd'hui son 20ème anniversaire. Paradoxalement, elle est très méconnue du grand public. En effet, selon un sondage TNS-Sofres, moins d’un tiers des adultes en ont entendu parler, et moins d’un enfant sur dix. Et chez les parlementaires ? Et bien, même si 99% des sondés connaissent la CIDE, 55% d’entre eux avouent que c'est juste de nom... Les droits de l'enfant ne sont qu'à la onzième place des sujets prioritaires.
Et les Français ? Ils estiment que la pauvreté et la précarité affectant les enfants dans le pays sont en augmentation en France. Voici les situations que les sondés estiment graves pour les enfants: - L’impossibilité de partir en vacances, - Le racket à l’école, - Et la privation de cantine par manque de moyens. La moitié des personnes interrogées pensent que les adultes n’écoutent pas suffisamment les enfants et ne prennent pas en compte leur avis.
Alors et vous chers Posteurs, connaissiez-vous la CIDE ? Trouvez-vous normal que les enfants soient en onzième position sur la liste des priorités en France? En fait-on trop ou pas assez pour eux ? Les droits n'ont-ils pas assez de droits ? Ou au contraire, estimez-vous qu'ils en ont trop dans notre société? Pensez-vous être à l'écoute des vôtres ? Prenez-vous en compte leurs opinions? A l'heure actuelle, quelles sont les situations que vous qualifieriez de graves que les enfants peuvent rencontrer?
Adoptée le 20 novembre 1989, ratifiée à ce jour par tous les pays du monde à l'exception des Etats-Unis et de la Somalie, la Convention internationale des droits de l'enfant, en 54 articles, affirme que "tout être humain de moins de 18 ans" doit être considéré comme une personne à part entière, dont l'"intérêt supérieur" prime sur celui des adultes. Vingt ans plus tard, la situation des enfants reste préoccupante, voire catastrophique en de multiples points du globe. Mais on peut affirmer, sans risque d'erreur, qu'elle serait pire si cette Convention n'existait pas.
Progrès le plus marquant : la diminution du nombre annuel de décès d'enfants de moins de 5 ans. Ainsi que le détaille le rapport publié lors de cet anniversaire par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), ce nombre est passé de 12,5 millions en 1990 à moins de 9 millions en 2008 - soit 65 décès pour 1 000 naissances contre 90 en 1990, compte tenu de l'augmentation de la population. Entre 2000 et 2007, les décès d'enfants provoqués par la rougeole ont reculé de 74 % dans le monde (89 % en Afrique), et des millions de vies ont été sauvées grâce à la vaccination contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l'hépatite et d'autres maladies. La dénutrition a reculé dans les régions en développement, où plus de 1,6 milliard de personnes, depuis 1990, ont obtenu l'accès à une source améliorée d'eau potable. Partout dans le monde, les efforts en matière d'éducation se sont intensifiés. On estime que 84 % des enfants en âge d'aller à l'école primaire sont actuellement scolarisés, et que près de 90 % d'entre eux achèveront ce premier cycle. Un score qui baisse toutefois dans le secondaire, que seuls 42 % des enfants du groupe d'âge concerné fréquentent dans le monde en développement (Chine non comprise) De vrais succès, donc, mais aussi combien de lacunes... "En moyenne, chaque jour, plus de 24 000 enfants de moins de 5 ans meurent de causes qui sont pourtant en grande partie évitables", souligne le rapport de l'Unicef. "Plus de 140 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent d'insuffisance pondérale pour leur âge, et environ 100 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire ne sont pas scolarisés" (contre 115 millions en 2002). Zones sombres en France D'autres chiffres traduisent l'ampleur des efforts qu'il reste à mener : 1,2 million d'enfants sont chaque année victimes de la traite, 150 millions vivent dans la rue, 500 millions à 1,5 milliard subissent des violences familiales ou étatiques. Au total, un milliard d'enfants restent privés d'au moins un de leurs droits élémentaires. Les plus mal lotis vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud : les seules régions dans lesquelles le taux de mortalité des moins de 5 ans reste supérieur à 50 pour 1 000 (76 pour l'Asie du Sud, 144 pour l'Afrique subsaharienne), où le mariage des enfants affiche des taux record (respectivement 46 % et 39 %), où deux enfants sur trois ne sont pas enregistrés à la naissance. Et où la récession économique actuelle, aggravée par une hausse historique des prix alimentaires, fait craindre plus que partout ailleurs une aggravation de la misère et de la dénutrition. Qu'on ne s'y trompe pas cependant : si les régions les plus pauvres sont celles où les droits de l'enfant ont le plus de mal à s'imposer, les pays industrialisés ont aussi des progrès à faire. La France, auditionnée au printemps par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, présente à cet égard des zones sombres grandissantes (durcissement de la justice des mineurs, pauvreté chez les enfants, situation critique des mineurs étrangers isolés). Selon un sondage TNS-Sofres réalisé par la Fondation pour l'enfance et l'Unicef-France auprès des députés et des sénateurs, rendu public jeudi 19 novembre, les droits de l'enfant arrivent en onzième position parmi les sujets à traiter en priorité, derrière le chômage et l'emploi, l'éducation, les inégalités sociales, l'environnement, la santé et la famille. Catherine Vincent Article paru dans l'édition du 20.11.09
Il y a vingt ans, les Nations unies adoptaient la Convention internationale des droits de l’enfant. Un texte qui n’est toujours pas appliqué dans de nombreux pays, pourtant signataires. Le 20 novembre 1989, l’Assemblée générale des Nations unies votait à New York la Convention internationale des droits de l’enfant. Un texte qui fête aujourd’hui ses 20 ans. « A l’épreuve des faits, c’est un texte qui tient vraiment la route assure Jacques Hintzy, le président de l’Unicef France Il a véritablement cristallisé des normes en ce qui concerne le regard que portent les adultes sur les enfants. » Mais le responsable reconnaît l’ampleur des défis qui restent à relever car le texte reste pourtant ignoré dans de nombreux pays, citant pêle-mêle le sida, l’exploitation sexuelle, le travail forcé ou l’abandon. Jacques Hintzy pointant notamment du doigt l’Afrique subsaharienne, « zone à problèmes », où vivent 13 des 15 millions d’orphelins du sida recensés dans le monde.
« Avec la crise économique qui touche d’abord les pays pauvres, les changements climatiques, les conflits armés, on est toujours dans un monde douloureux pour beaucoup d’enfants, qui restent les premières victimes », réagit de son côté Dominique Versini, défenseure des enfants en France, qui parle au niveau mondial d’une « progression à petits pas ». Un avis que partage Pierre Pascal, le président de SOS village d’enfants. Selon lui, « la convention n’est malheureusement qu’une convention de principe et beaucoup trop d’Etats ne la mettent pas en œuvre ». Pire, certains ne l’auraient adopté « que pour se donner bonne conscience », ajoute-t-il « ulcéré » par « les scandales qui continuent jour après jour ». Et Pierre Pascal de conclure : « Cela me conduit à avoir un jugement pessimiste sur l’humanité, car je sais qu’il y aura toujours des enfants malheureux dans le monde. » Ratifié par 191 pays Triste constat deux décennies plus tard pour un texte qui avait pourtant été adopté à l’unanimité puis ratifiée par la suite par 191 pays, de l’Afghanistan au Zimbabwe. L’enfant s’y voit ainsi reconnaître « le droit inhérent à la vie », « celui d’avoir un nom, une nationalité, de connaître ses parents et d’être élevés par eux ». La convention stipule aussi que l’enfant est « capable de discernement a le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité » Il doit également « être protégé contre toutes formes de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle ». D’autres articles précisent son droit à l’éducation, à la santé, à la protection contre toute exploitation économique ou sexuelle, et garantissent des droits spécifiques aux mineurs ayant affaire à la justice, dont l’interdiction de la peine de mort.
Les Etats-Unis ne l’appliquent toujours pas. A ce jour seulement deux pays ne l’ont pas ratifiée : la Somalie, dont le gouvernement n’est pas reconnu par l’ONU, et les Etats-Unis. Jusqu’à la fin des années 1980, plusieurs Etats américains appliquaient la peine de mort aux mineurs. Une décision jugée illégale depuis 2005 par la Cour suprême mais cela n’empêche pas le système judiciaire de commuer des peines de mort en des peines de prison à vie. Cette politique quelque peu contradictoire – car c’est à New York au siège des Nations unies qu’a été votée la Convention – pourrait être revue par la nouvelle administration de Barack Obama. Certains observateurs voyant en effet « des signes annonciateurs qui peuvent être encourageants » du côté de Washington.
Les jeunes sont plus optimistes que les adultes sur la situation des droits de l’enfant en France, un enjeu qui n’est pas considéré comme prioritaire par les parlementaires alors qu’ils se considèrent eux-mêmes comme les mieux placés pour en garantir le respect. C’est ce qui ressort d’un sondage TNS-Sofres commandé par l’Unicef et de la Fondation pour l’enfance pour les vingt ans de la Convention internationale sur les droits de l’enfants (CIDE). À l’occasion du vingtième anniversaire de la Convention internationale sur les droits de l’enfant (CIDE), un sondage réalisé par TNS-Sofres à la demande de l’Unicef et de la Fondation pour l’enfance dresse un bilan de la perception de la situation des droits des enfants dans l’hexagone. Selon l’étude, une majorité de français (50 %) considère que le respect des droits de l’enfant dans le monde est resté stable au cours de la dernière décennie. Seuls 11 % des interrogés estiment que la situation a empiré, tandis que 37 % d’entre eux y voient une amélioration. Mauvais point pour les nations unies, la CIDE, texte international de référence en matière de droits de l’enfant reste largement méconnu. En effet, 68 % des français affirment n’avoir jamais entendu parler de la convention.
Les jeunes plus optimistes que les adultes
Le sondage révèle par ailleurs que les 15-18 ans, les plus concernés par le sujet, sont également les plus optimistes quant à la situation des droits de l’enfant en France. Ainsi, l’impossibilité de partir en vacances est dénoncée par 77 % des adultes comme une situation répandue, une opinion partagée par seulement 69 % des 15-18 ans. La tendance est la même sur la question du manque d’argent pour manger à la cantine (répandu pour 57 % des adultes et 44 % des jeunes), ou sur celle des violences sexuelles et de la maltraitance (répandue pour près de 50 % des adultes et 45 % des jeunes). Résultat : les jeunes sont globalement plus satisfaits du respect des droits de l’enfant que leurs aînés. En effet, là où l’accès à la santé des enfants est satisfaisant pour 81 % des plus de 18 ans, elle l’est pour 94 % des 15-18 ans. Idem pour l’accès à l’éducation (66 % / 82 %), le niveau de vie (60 % / 75 %), et même pour les perspectives, pour lesquels 36 % des jeunes se déclarent satisfaits contre seulement 16 % des adultes.
Le rôle des associations plébiscité
À la question de qui sont les acteurs les mieux placés pour garantir le respect des droits de l’enfant, les réponses sont là encore très contrastées. Le monde associatif arrive en tête, avec 51 % d’opinions favorables chez les adultes, et 65 % chez les 15-18 ans, suivi des travailleurs sociaux, plébiscités par 30 % des plus de 18 ans, mais par seulement 8 % des jeunes. Le comité des droits de l’enfant des nations unies arrive en troisième position (24 % / 30 %). Le sondage révèle par ailleurs une véritable défiance, en particulier de la part des jeunes, envers les institutions politiques et judiciaires. Le rôle des magistrats, reconnu par 21 % des adultes, ne l’est que par 9 % des 15-18 ans. Le gouvernement, le Parlement européen et le Parlement français sont quant à eux relégués aux trois dernières places du podium avec respectivement. Le défenseur des enfants mis en place en 2000 n’arrive qu’en cinquième position des acteurs les mieux placés alors même que 78 % des interrogés considèrent le dispositif comme utile.
Les parlementaires en contradiction avec les français
La même question, posée à 135 députés et sénateurs français, donne un classement moins tranché et très différent de l’opinion des français. Le Parlement français passe de la dernière à la première position des acteurs les mieux placés pour garantir le respect des droits de l’enfant, avec 31 % d’opinions favorables, suivi de près par le défenseur des enfants (27 %). Le Parlement européen, les magistrats et le monde associatif arrivent ex-aequo en troisième position et le comité des droits de l’enfant de l’ONU et les travailleurs sociaux finissent derniers. Un classement pour le moins paradoxal puisque n’arrive qu’en onzième position dans les priorités des parlementaires, derrière le chômage et l’emploi, l’enseignement, le pouvoir d’achat, les inégalités sociales, l’environnement, la santé, le logement, les déficits publics, la famille et les retraites. Et pour cause : 78 % d’entre eux considèrent que les droits de l’enfant sont bien respectés en France. 20 novembre 2009, Johannes Braun
Au Royaume, "les enfants, qui représentent 42% de la population, sont les premières victimes de la pauvreté", précise Enfants d'Asie dans un communiqué. "Près de 55% des moins de cinq ans souffrent de malnutrition, et 30% des Sans domicile fixe (SDF) sont des enfants, avec une augmentation constante à Phnom Penh", ajoute l'association.
h檜原転石日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)Wer aber vor der Vergangenheit die Augen verschließt, wird blind für die Gegenwart.「過去に目を閉ざす者は、現在にも盲目となる」 何度でも引用されるヴァイツゼッカー元ドイツ大統領の言葉ですが、日本ではもっともっと使われるべき言葉ですよね。 付け足津木野宇佐儀英霊には感謝してはならない。英霊には謝罪しなければならない。英霊は讃えられ,傷痍軍人は侮辱・差別された。 わたしがとても幼いとき,神社で祭があると,神社の階段下に軍帽をかぶり,白い服を着て腕や足のない傷痍軍人が恵みの金を求めている姿を見たことがあります。実際に見たTakeshi日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)Re: タイトルなしハンドルネームを書けないチキンの方がこんなことを書きこまれました。そのコメントは承認しませんが、こちらに丸ごと引用して、私の感想を書き加えます。
>そもそも日本が戦争が出来村野瀬 玲奈軍事力強化をしないと攻撃されるかもしれないと心配の皆さん。攻撃的軍事力保有が日本を安全にしない理由を簡単に説明します。Re: No title>北朝鮮が怖いのはミサイルとテロぐらいで正攻法で
来られて怖いなんて誰も言ってない。
「正攻法」って具体的に何かよくわかりませんが、ミサイルが怖いなら怖いんじゃ村野瀬 玲奈反戦デモに参加した学生を退学処分にする愛知大学は異常すぎる。意義あるのか反戦デモっつっても日本が他国の軍事的脅威に
なると思っているのかな。
そもそも日本が戦争が出来ると思っている者が
いるのが驚く。
まず間違いないのが日本が他国に戦R2軍事力強化をしないと攻撃されるかもしれないと心配の皆さん。攻撃的軍事力保有が日本を安全にしない理由を簡単に説明します。No title北朝鮮が怖いのはミサイルとテロぐらいで正攻法で
来られて怖いなんて誰も言ってない。
そんな長者番付よりも信用ならないデータだけ
では事実が見えない。
自衛隊は多くR2自民党無くして杉田水脈「議員」無し。だから、#杉田水脈の議員辞職を求めます 。そして、それなら同時に #自民党の与党辞退を求めます 。#自民党が滅びなければ日本が滅ぶ杉田水脈「女性はいくらでもうそをつけますから」★1970年代前半の時期に米国のニューヨーク市で、性犯罪分析特別班を設置し、女性の警察官を被害者の面接に当たらせたところ、同市における強姦罪の虚偽告発率は2%であり、檜原転石反戦デモに参加した学生を退学処分にする愛知大学は異常すぎる。白バラの祈り>Takeshiさん
戦後、ドイツではショル兄妹を顕彰するために学校の名前に「ショル兄妹記念」と名付けられていたりしますよね。
そして、それが書籍や映画になり、広く語る津木野宇佐儀反戦デモに参加した学生を退学処分にする愛知大学は異常すぎる。白バラ事件を思い起こさせる。 ミュンヘン大学でショル兄妹たちは反戦ビラを巻きちらしました。大学の用務員がビラを拾ってナチス当局に届け出ました。ショル兄妹たちは民族裁判所で「国家反逆罪」に問Takeshi言い続ける。 #汚染水を海に流すな #汚染水の海洋投棄に反対します #汚染水の海洋放出に反対します #汚染水の海洋放出を直ちに中止せよソロモン諸島の首相が日本の汚染水海洋投棄を非難 国連総会において,ソロモン諸島のマナセ・ソガバレ首相が日本の汚染水の海洋投棄を非難しました。IAEAの処理水をめぐる報告書についても,不十分だとしたうえで,「原発Takeshi反戦デモに参加した学生を退学処分にする愛知大学は異常すぎる。No title 反戦デモに参加したことで学生が懲戒を受けるだけでもすさまじいのに、一番重い退学処分とは・・・。愛知大学は一体何を考えているのか。これが容認されれば萎縮効果は甚クテシフォン維新・鈴木篤志市議候補について (メモ)維新の会の池上卓は公設秘書として2人の市議を採用 維新の会の池上卓議員(大阪10区)は,公設秘書として現職の高塚市議2人を採用していたとのこと。国会議員の秘書に関しては法改正で兼職が禁止され,例外的に兼職届が出Takeshi反戦デモに参加した学生を退学処分にする愛知大学は異常すぎる。No titleそのうち「焚書」とか起こりそうで、冗談じゃなく怖いです。
まさに「新しい戦前」…津木野宇佐儀現行の健康保険証の圧勝、マイナ保険証の惨敗。 #現行の健康保険証を残してください #保険証廃止はありえない #サントリー不買運動No title新浪と成田が格差拡大を正当化する対談をプレジデントオンラインでほざいています。
まあ、救いようのないバカばっかりです。アンドリュー・バルトフェルド弁護士ドットコムタイムズに #維新 の橋下徹を登場させるのはおかしいのではないか。No titleいかにもそれっぽい名称を名乗った(所謂弁護士連合会とは無縁の)営利目的の組織じゃないですか。何せ株式会社ですからね。
ここの発するニュースなんかを見ててずーっと別人28号言い続ける。 #汚染水を海に流すな #汚染水の海洋投棄に反対します #汚染水の海洋放出に反対します #汚染水の海洋放出を直ちに中止せよ二重基準の適用問題No. 1919 福島の核廃棄物:ロシアを非難し、日本を承認
投稿日時: 2023年9月20日
Fukushima’s nuclear waste:Stigmatising Russia, approving Japan
by Richard Cullen
h檜原転石日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)Wer aber vor der Vergangenheit die Augen verschließt, wird blind für die Gegenwart.「過去に目を閉ざす者は、現在にも盲目となる」
何度でも引用されるヴァイツゼッカー元ドイツ大統領の言葉ですが、日本ではもっともっと使われるべき言葉ですよね。
付け足津木野宇佐儀英霊には感謝してはならない。英霊には謝罪しなければならない。英霊は讃えられ,傷痍軍人は侮辱・差別された。 わたしがとても幼いとき,神社で祭があると,神社の階段下に軍帽をかぶり,白い服を着て腕や足のない傷痍軍人が恵みの金を求めている姿を見たことがあります。実際に見たTakeshi日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)Re: タイトルなしハンドルネームを書けないチキンの方がこんなことを書きこまれました。そのコメントは承認しませんが、こちらに丸ごと引用して、私の感想を書き加えます。
(引用開始)
村野瀬 玲奈東京大学出身者が日本の政治を失敗させ、日本の改善や進歩を阻んでいる。夏目漱石に対する疑問 東京帝国大学出身の夏目漱石は日本が誇る文学者・思想家とされていますが,福沢諭吉がそうであったようにレイシストを思わせる文章を残しています。
1909年,夏目漱石Takeshi自民党の聞く力は、自民党に政治献金をして選挙協力をする業界や企業にしか発揮されない。自民党議員は支持者にしか目が向かない。 「ドリル優子」が選挙対策委員長になったことが岸田の内閣支持率上昇を妨げているようです。ドリル優子が事件について弁明したのは地元の支持者に対して行った一回かぎりTakeshi個人の自由が嫌いな日本人「日本人」の枠は自由自在なのか。 毎年ノーベル賞ウイークになると,今年日本人で受賞するのは誰かと話題にするのがマスコミです。南部陽一郎さん,真鍋淑郎さん,カズオ・イシグロさんは日本国籍を離脱しTakeshiAV業者による被害を予防・救済するため、AV新法論議では被害者側の要望を積み残してはならない。特に、「スカウト全面禁止」は必須。AV事業は「新たな性奴隷制度」である。 AV被害者のために任意団体「ポルノ被害と性暴力を考える会」(PAPS)と「NPO法人 人身取引被害者サポートセンター(LH)」があるそうです。前者はITエンジニアとソーシTakeshi日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)日本人の攻撃性の特徴とは 台湾での霧社事件も原住民族の殲滅を狙った植民者としての日本の軍事行動でした。
弱者だけではなく,権力者に対しても日本は不法・違法な手段で殺害し排除してきましTakeshi中国人が大日本帝国から過去の同胞が受けた被害を悼む行動は「反日」でしょうか?(1931年9月18日、柳条湖事件)No title『中国人が大日本帝国から過去の同胞が受けた被害を悼む行動は「反日」でしょうか?(1931年9月18日、柳条湖事件)』に対する意見
http://muranoserena.blog91.fc2.com/bloewkefc中国人が大日本帝国から過去の同胞が受けた被害を悼む行動は「反日」でしょうか?(1931年9月18日、柳条湖事件)No title以前、第二次世界大戦に関して、日本では最後を云々するが、ドイツでは始まりを問題にし議論する、と聞いたことがあります。
日本では盧溝橋事件や柳条湖事件等はほとんど津木野宇佐儀日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)差別語「ブラック」問題と「黒歴史」>私のコメントなどは書きません。ただ、読んでください。なかったことにできない黒歴史を、日本人として知ってください。
日本低国の「左翼」・リベラルの近年の完全崩檜原転石公文書改ざんをさせられた赤木俊夫さんの無念の死について責任を問うことを拒否する裁判所と、公文書改ざんをさせた政府は共犯だと考えるしかない。自らの処世術と裁判官の処世術山崎雅弘:この件も、BBCや国連人権機関が関心を持ってくれるまで
これって多くの人が気づきもしない、山崎雅弘の処世術発言。
私にとってBBCなどテロ国家英国の広檜原転石公文書改ざんをさせられた赤木俊夫さんの無念の死について責任を問うことを拒否する裁判所と、公文書改ざんをさせた政府は共犯だと考えるしかない。日本の司法は死んでいる「沖縄の司法は死んでいる」とよくいわれます。
かつて米国統治下の沖縄では、裁判権さえ米軍に奪われており、米兵が犯罪を犯しても米軍基地に逃げ込めば沖縄の警察は手も閉口日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)歴史改竄主義者の台頭関東大震災時の本庄事件、平頂山事件は、日本人集団が起こした残虐な事件であり、なかったことにできない黒歴史です。
以前の日本はこういった黒歴史に謙虚に向き合おうと閉口日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)No title『日本人集団が起こした残虐な事件の例(メモ)』に対する意見
http://muranoserena.blog91.fc2.com/blog-entry-9364.html
セロトニントランスポーター遺伝子というものがewkefc「靖国神社思想の本音」 (メモ)侵略戦争の証拠=田中上奏文 極東軍事法廷で中国側証人が「日本の計画な侵略政策」の証拠として提出した「田中上奏文」というものがあるそうです。これは田中義一が裕仁天皇に対満蒙強硬策を上奏したTakeshi